La route des chapelles & églises

Les chapelles rurales sont indissociables des paysages de Provence, chaque village en possède au moins une et quelques-uns plusieurs. 

Nous vous invitons à parcourir le territoire du Massif des Costes en découvrant ces vénérables chapelles et églises disséminées sur ce dernier.

Cette promenade parcourt un bel et vaste endroit de garrigue où abondent en hiver les argelas, au printemps les cistes et les immortelles sauvages.

La légende veut que les chapelles aient été construites sur d’anciens temples dédiés aux divinités païennes afin de convertir les fidèles.

Arpentons les chemins en débutant notre voyage par la chapelle Saint-Laurent de Cabardel

La Chapelle St-Laurent

Pélissanne Saint-Laurent

La chapelle Saint-Laurent-de-Cabardel s’élève parmi les champs, les bois et les vignes, au sud de Pélissanne (Bouches-du-Rhône), entre les routes de Saint-Jean (D68) et de Lançon (D15). Elle est située en bordure d’une voie antique, dont on voit nettement des traces d’ornières creusées dans le rocher, lorsqu’il affleure du chemin.

Le site de Saint Laurent de Cabardel a livré de nombreux éléments de l’histoire du village de Pélissanne. Les fouilles archéologiques commencées dans les années 1970 ont permis la découverte de nombreux vestiges de la période néolithique (4000 ans avant notre ère), d’une villa gallo-romaine datant du 1er siècle avant notre ère, ainsi que les fondations d’une église du Ve siècle et de sa nécropole.

Reconstruite au XIe siècle, la chapelle visible aujourd’hui, est de style roman provençal et présente une nef unique. A partir du XVIIe siècle, elle sert de prieuré. À l’arrière, on distingue, dans le mur et sur le sol, la trace d’une abside semi-circulaire disparue.

Vendue comme bien national au XVIIIe siècle, un potier s’y installe et construit son four dans l’abside, puis une bastide est accolée à la chapelle. Les lieux deviennent une ferme au 19e siècle.

Vers 1893, la chapelle retrouve sa fonction religieuse au sein de l’ordre des pénitents blancs. Peu à peu abandonnée, elle sert de grange au début du XXe siècle.

Aujourd’hui la chapelle a été restaurée et est classée monument historique.

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère de Pélissanne

L’Eglise St Maurice et son clocher, édifice du XIXème siècle

Cette église qui se trouve au centre de la commune de Pélissanne, date de 1824 et est la 3eme construite à cet emplacement, succédant à une première église romane (1069) et une église édifiée en 1625.

Ses dimensions sont imposantes : 42 mètres de long, 27 mètres de large et 17 mètres sous la voûte. Son architecture toscane en fait un bâtiment sobre et massif, qui contraste avec l’intérieur : tableaux, fresques, et trompe-l’œil décorent l’édifice.

Vous pourrez d’ailleurs y admirer un retable en triptyque du 15e siècle, où figurent une Vierge à l’Enfant sur le panneau central, Saint Roch sur celui de gauche, et Saint Sébastien sur celui de droite. Il fut très certainement commandé pendant l’épidémie de peste de 1450, qui toucha Salon-de-Provence et Arles.

Le clocher de style gothique date de l’église de 1625. Fragilisé par le tremblement de terre de 1909, sa flèche fut reconstruite peu après le séisme. Par ailleurs, ce dernier aurait été pris pour modèle par Daguerre, pour sa première expérience photographique en extérieur.

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère de Pélissanne

La Chapelle des Pénitents gris

Pélissanne Chapelle des Pénitents gris

A deux pas de l’église paroissiale se trouve la chapelle des Pénitents Gris

Cette chapelle a été érigée en 1824/1826 dans l’ancienne maison de François Xavier Ricard. « La façade, coiffée d’un clocheton, percée de trois baies (porte et fenêtres) au centre desquelles figure une niche vide, témoigne des travaux de réaffectation de bâtiment »

Se développant au XVIe siècle, dans le contexte des guerres de religion, les confréries de pénitents, sociétés laïques indépendantes, avaient pour principale vocation de remplir certains devoirs de dévotion et de charité.

La confrérie des Pénitents Gris fut fondée en 1646. Ses membres portaient une cagoule et une aube en toile de bure (d’où leur surnom de « Bourras ») afin d’effacer toute différence sociale. Ils observaient un règlement sévère et rendaient service à la communauté par des œuvres de charité, telles que l’assistance aux personnes malades, âgées ou sans abri. La confrérie des pénitents gris était d’abord funéraire. Ils accompagnaient les membres à leurs sépultures et célébraient la messe.

Pélissanne accueillait également des Pénitents Blancs qui jusqu’en 1824/26 occupaient une chapelle située devant l’église Saint-Maurice, sur l’actuelle place Croux. Les pénitents blancs furent relogés dès 1880 dans une chapelle au pied de l’église, chapelle détruite par le tremblement de terre de 1909.

Ces confréries disparurent à la veille de la Première Guerre Mondiale.

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère de Pélissanne

L’Eglise Paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens

AURONS Église Paroissiale

L’église Saint-Pierre-ès-Liens se trouve sur la place Louis Estienne, au cœur du village d’Aurons.

Le tympan de style néo-classique se détache de la sobriété de l’édifice pour en symboliser l’entrée.

A remarquer, l’inscription polychrome (couleurs) « Haec est Domus Domini » : « Voici la maison du Seigneur ».

Le Presbytère

Face à l’église l’ancien presbytère qui sert désormais de mairie.

Au sous-sol, l’église primitive du village datant du XIe siècle, est aménagée en salle des mariages et accueille des expositions.

St-Pierre-des-Canons

Situé à mi-chemin, entre les collines d’Aurons et de Pélissanne sur un site d’occupation ancienne, l’Abbaye Saint-Pierre-des-Canons est un ancien prieuré médiéval qui dépendait du chapitre de la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix.

Occupé par différents ordres religieux jusqu’à la révolution, il est peu à peu abandonné. Restauré, il a retrouvé sa splendeur du XVIIe siècle : c’est de cette époque que datent la spectaculaire ordonnance des bâtiments, les bassins, et les terrasses bordées de balustres réunies par des escaliers en fer à cheval. Lieu de retraites spirituelles géré par des religieuses, ce dernier ferme ses portes lors du départ des religieuses en 2021.

Accessibilité

Propriété privée, Saint-Pierre-des-Canons est accessible et visible uniquement lors de la procession de la Saint Pierre, au départ d’Aurons le 29 juin.

Chapelle St Martin du Sonnailler

Aurons Chapelle Saint Martin du Sonnaillier

Sur la commune d’Aurons, cette chapelle se trouve à la croisée des chemins entre Alleins, Aurons et Vernègues.

La chapelle remplace peut-être un édifice plus ancien, pour certains la chapelle est édifiée au 12e siècle, pour d’autres à la fin du 12e siècle ou au début du 13e siècle. Elle est citée en 1300.

Située dans un écrin de verdure, plaine du Petit Sonnailler, c’est une chapelle rurale de style roman provençal à nef unique.

À l’est, l’église présente un chevet composé d’une abside semi-circulaire unique beaucoup plus basse que la nef. Cette abside, couverte de tuiles, est édifiée en pierre de taille disposée en appareil alterné (assises de pierres de taille minces et hautes, posées alternativement à plat et sur champ). Flanquée de contreforts en pierre de taille, elle est percée d’une fenêtre axiale à arc monolithe, alignée avec une fenêtre similaire percée dans le pignon oriental

La nef, également couverte de tuiles, est édifiée en moellons et est marquée aux quatre angles de chaînages d’angle en blocs de pierre de taille de belles dimensions. 

Sa façade méridionale est percée de deux fenêtres à arc monolithe et de nombreux trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages). 

À l’ouest, la façade principale est percée d’une porte de dimensions modestes dont les piédroits sont faits de blocs de pierre massifs et portent un arc légèrement brisé aux claveaux de pierre de taille soigneusement appareillés. Cette porte est surmontée d’une fine fenêtre en forme de meurtrière et d’un pignon en pierre de taille 

La façade nord, enfin, est percée d’une petite porte encadrée de piédroits faits de blocs de taille très variable, dont certains énormes, et surmontée d’un tympan et d’un arc présentant une légère polychromie

La chapelle fut entièrement restaurée au début des années 2000 par des bénévoles des Fraternités Franciscaines. Certaines grandes messes y sont encore célébrées.

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère de Pélissanne

Chapelle St Jean 

Alleins Chapelle Saint Jean

Située sur la commune d’Alleins, partiellement ruinée, la chapelle à ciel ouvert, se trouve en bordure de la plaine du Petit Sonnailler

Cette chapelle est caractéristique du premier art roman provençal : plan à nef unique, arc triomphal, abside en cul de four. En 1986, des fouilles archéologiques ont révélé sous l’abside la présence d’un foyer datant du Ve siècle avant notre ère attestant l’ancienneté de l’occupation de ce secteur.

La chapelle Saint-Jean se trouve au sud-ouest du village d’Alleins, en bordure nord de la haute plaine du Sonnailler (altitude comprise entre 230 et 260 mètres, essentiellement sur la commune d’Aurons). Elle se dresse isolée, au bord de la route RD 16, dite route d’Aurons. 

Le sentier de grande randonnée GR 6, qui relie Salon nord (Roquerousse) à Alleins en passant par Vernègues-le-Vieux, passe à proximité immédiate de la chapelle. 

La chapelle a été édifiée au XIIe siècle et restaurée suite aux fouilles archéologiques de 1986 (APARE et le lycée professionnel les Alpilles de Miramas). 

Sa maçonnerie est faite d’un appareil de moellons, l’utilisation de la pierre de taille étant réservée aux chaînages d’angle et à l’arc triomphal

À l’est, l’église présente un chevet très simple composé d’une abside semi-circulaire unique. Cette abside, couverte de tuiles, est édifiée en moellons et percée d’une fenêtre axiale à arc monolithe. On observe, dans la maçonnerie du chevet, la présence d’arases (partie supérieure d’un mur en maçonnerie, aménagée en plan absolument horizontal et servant de base pour la suite de la construction). 

Les façades de la nef sont également édifiées en moellons assemblés en appareil irrégulier, avec de puissants chaînages d’angle réalisés en blocs de pierre de taille de grande dimension. Percée au sud d’une porte rectangulaire à grille et encadrement de pierre blanche, la nef présente un pignon oriental surmonté d’un clocheton à baie campanaire unique et un pignon occidental percé d’un oculus cerclé d’une double rangée de claveaux

L’intérieur, à ciel ouvert, conserve un bel arc triomphal en pierre de taille aux impostes saillantes et une belle abside voûtée en cul-de-four

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère d’Alleins

Chapelle Saint-Georges

Alleins Chapelle Saint Georges

En quittant la plaine du Petit Sonnailler et en vous rendant par les chemins pédestres à Alleins, vous découvrirez les ruines de la chapelle Saint-Georges. Seule l’abside de cette chapelle rurale est partiellement visible.

La chapelle se situe au cœur d’un espace nature préservé zone Nature 2000. Vous aurez peut-être la chance de pouvoir observer des espèces protégées tels que l’aigle de Bonelli

Accessibilité

Accès possible, toutefois prenez soin de ne rien déplacer ou dégrader afin de permettre une prochaine mise en sécurité et restauration de la chapelle.

Chapelle des Pénitents blancs 

Alleins Chapelle Pénitents blanc
© Luthringer

En entrant dans Alleins, par le chemin pédestre vous découvrirez la chapelle des Pénitents blancs, l’une des 5 églises ou chapelles du village

Cette chapelle présente une façade de la fin du 17e siècle. Propriété privée elle est le lieu de rendez-vous de la confrérie des Pénitents Blancs d’Alleins.

Accessibilité

Propriété privée, l’accès à la chapelle est à demander aux pénitents blancs

Eglise paroissiale de l’Annonciation de Marie

Alleins Façade de l'Église

Située à l’extérieur des remparts du 16e siècle, cette église fut programmée au 18e siècle et érigée au 19e siècle sur l’ancienne chapelle Notre-Dame de l’Annonciade.

A l’intérieur, elle présente une nef à trois travées orientées nord sud et conserve une cuve baptismale décorée d’angelots sculptés et une inscription funéraires gallo grecque du 3e siècle av. notre ère. 

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère d’Alleins

Chapelle St-Pierre-es-Liens

Ancienne église paroissiale d’Alleins, construite à proximité d’un mausolée d’époque romaine, est la plus ancienne des trois chapelles romanes d’Alleins (11e siècle). Elle conserve deux chapiteaux classés datant des premiers siècles du christianisme.

Cette chapelle c’est un peu plus de 2000 mille ans d’histoire en 8 éléments architecturaux !

Sur le mur extérieur, les décors sculptés composés de guirlande florales et masques sont des réemplois de fragments d’un mausolée romain. Deux chapiteaux en forme de feuillage stylisés sont datés du très haut Moyen-Age, probablement du 8e siècle. La présence d’un fronton triangulaire visible sur le mur Est, antérieur à la construction médiévale, fait penser à la réutilisation partielle d’un monument de cette époque. Le 11e siècle, période d’expansion du Christianisme dans les campagnes voit fleurir les églises et chapelles rurales. Leur plan est simple : une nef unique, un arc triomphal, une abside en cul-de-four. A cette époque les villages proprement dit n’existent pas encore, les gens continuent à vivre sur les habitats dispersés hérités de l’époque romaine, la chapelle (au sens église paroissiale) est donc érigée à la campagne. Au 12e siècle, la chapelle Saint-Pierre d’Alleins, église paroissiale est propriété de l’abbaye de Montmajour d’Arles. Trois ouvertures aujourd’hui aveugles datent probablement de cette époque.

Dès le 15e siècle, il est signalé le déclin architectural de la chapelle qui perd son titre de paroisse d’Alleins.

En 2017 la restauration de la chapelle a permis sa redécouverte et de mettre en valeur cette belle endormie.

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère d’Alleins

La route du Calvaire

Avec ses 14 stations, symbolisant les arrêts du Christ portant sa croix lors de la montée au Golgotha, cette route offre un magnifique panorama sur la vallée de la Durance et la chaîne du Lubéron. Ce calvaire date du dernier quart du 19e siècle.

En voiture ou à pied vous apprécierez cette route touristique (D16 vers Aurons et Vernègues) qui grimpe en lacets sous les pins. Vous admirerez le village sous les ruines du château et les paysages de la vallée de la Durance.

Accessibilité

Accès libre, possible à pied, en vélo (assistance électrique conseillée) ou en voiture.

L’Eglise St Jacques

VERNEGUES CHAPELLE ST JACQUES

Situé au cœur du vieux village de Vernègues, l’église rurale St-Jacques datée du 13e siècle est caractéristique du second art roman. En partie détruite par le tremblement de terre de 1909, seul le presbytère de l’église paroissiale a été réhabilité. 

Accessibilité

Vous pouvez voir depuis la place l’église à ciel ouvert mais les ruines n’étant pas sécurisées et afin d’éviter la perte de cette mémoire visuelle, il est interdit de pénétrer dans l’église.

L’Eglise Notre Dame de Lourdes, construite en 1911

Vernègues Église Paroissiale

Suite au tremblement de terre de 1909, l’église tout comme le village de Vernègues ont été reconstruits en contrebas de l’ancien village, à Vernègues-le-Jeune. Construite en 1911, ce monument d’architecture modeste abrite dans son chœur une fresque intitulée « Hymne à la création » réalisée par Peter Erkel en 2000. Adam et Eve au pied de l’Arbre de la Connaissance qui se transforme en buisson ardent d’où émerge un séraphin dévoilant quatre visages : un homme, le créateur de la terre, un aigle, représentant des animaux ailés, un taureau, évoquant les animaux domestiques et le lion, symbolisant les animaux sauvages. Moïse, enfant sauvé des eaux, Saint Jean-Baptiste, Marie Madeleine figurent sur cette œuvre également.

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère de Vernègues

Chapelle Saint-Symphorien

ERNEGUES CHAPELLE ST SYMPHORIEN

La chapelle Saint Symphorien est située sur la route qui mène de Vernègues à Cazan à l’entrée du hameau. 

La chapelle fut édifiée pour sa partie la plus ancienne au 12° siècle. Au fil des siècles, elle s’est transformée pour pouvoir accueillir les pèlerins toujours plus nombreux. A l’origine elle était constituée d’un chœur semi-circulaire devant lequel se développait une nef composée de 2 travées simples.

En 1620, une 3° travée est ajoutée, et en 1650 une halle voûtée ouverte sur l’extérieur offerte par la dame d’Oppède, est adossée au mur Sud.

La 4ème travée sera ajoutée en 1660, et des logements seront construits au-dessus de la halle pour les pèlerins, ainsi que pour un ermite. Un peu plus tard, la porte occidentale sera construite et deviendra l’entrée principale de la chapelle.

Entre 1672 et 1715, des chapelles seront installées sur le mur nord : Monsieur de Vinsargues, Monsieur de Tripoli et Monsieur de Vernègues.

La 1ère fermeture de la halle date de 1733. Il fut ordonné par l’Archevêque d’Arles de fermer la halle avec des barreaux de bois pour empêcher les bergers et leurs troupeaux de venir s’y reposer.

L’ermitage à l’ouest de la chapelle est construit en 1756.

Les voûtes de la halle sont rehaussées en 1767, la halle est de fait, intégrée au volume intérieur de la chapelle.

A la Révolution, la chapelle est intégrée aux biens nationaux. C’est en 1810, grâce à quelques familles de Cazan qui l’ont rachetée à l’administration du district de Salon, qu’elle sera rendue au culte.

Vous retrouverez derrière l’autel un tableau représentant le martyr de Saint-Symphorien et signé P ioa Fran9ois Observantin Pixit 1652.

Saint-Symphorien a toujours été un Saint guérisseur, ce qui explique la présence des ex-voto dans les édifices dédiés à son culte.

Outre les nombreux tableaux, le visiteur peut admirer quelques béquilles offertes par les estropiés et les infirmes en échange d’un hypothétique miracle. Il y a quelques années les ex-voto étaient plus nombreux, le plus ancien daté de 1654 ainsi que d’autres « remerciements » ont été volés. 

Ces témoignages de la reconnaissance des donateurs envers le saint sont le plus souvent naïfs, typique de l’humilité de ces personnes face aux personnages bibliques. Prenez le temps d’admirer les ex-voto de Louise Bory de Salon (1763) et de Marie-Jeanne Lieutard (milieu du 18e siècle), tous deux inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1996.

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère de Vernègues

Chapelle Saint-Césaire

Vernegues Chapelle Saint Césaire

La petite chapelle Saint-Césaire se trouve sur le domaine vinicole de Château de Bas a proximité de Cazan

Accolée au mur oriental d’un temple élevé au 1er siècle avant notre ère, cette chapelle caractéristique de l’architecture romane provençale se compose d’une nef unique voûtée en plein cintre et se termine à l’est par une abside en cul-de-four.

Vernègues tout comme la Maison Carrée de Nîmes et le temple d’Auguste et de Livie à Vienne est un des rares cas où l’on peut suivre la transformation d’un temple païen en sanctuaire chrétien.

« Les études archéologiques permettent de proposer une analyse et une première chronologie relative des transformations. ]…[ Le plus étonnant étant de voir émerger entre le temple et la petite chapelle, une église intermédiaire nettement plus ambitieuse que la modeste chapelle actuelle, sans toutefois pouvoir donner la date exacte de son édification. »

Des textes anciens mentionnent qu’une église de Vernègues située au lieu-dit Ginola, aurait été consacrée au milieu du 11e siècle (entre 1048 et 1067) sous le titre de Saint-Césaire et Saint-Pierre en présence de l’archevêque d’Arles. Serait-ce la chapelle que nous voyons ? Que serait devenu l’église ? La chapelle aurait-elle pu être la crypte de l’église ?

Accessibilité

La chapelle est accessible par une petite porte sur le côté de la nef, uniquement pendant les visites guidées du site de Château Bas.

L’Eglise St Sauveur

La Barben - St Sauveur - Fotoli
© Fotoli

A proximité du château de La Barben, vous découvrirez la chapelle Saint-Sauveur. Citée dans une donation de l’évêque Honorat au 10e siècle, la chapelle aurait été édifiée sur l’emplacement d’un temple païen. Rebâtie en 1069 et consacrée à Saint Jean, elle est reconnue propriété de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille en 1098 et confirmée en 1135 par Innocent II. Une nouvelle dédicace la voue à Saint-Sauveur en 1484.

De style roman, dévastée sous la Fronde (1648-1653), réparée plusieurs fois, elle a perdu son caractère primitif.

Autrefois propriété des marquis de Forbin, elle a été léguée par le dernier marquis Antoine Palamède de Forbin à la commune de La Barben. A l’intérieur, vous pourrez admirer une « Transfiguration » du peintre Mimault, datée de 1632. 

Des offices y sont célébrés le 1er mardi de chaque mois, ainsi qu’à l’occasion de baptêmes et mariages.

Accessibilité

Renseignements auprès du presbytère de Pélissanne

Église Saint-Maurice, Place Éric Croux, Lotissement Les Grandes Aires, La Prouvenque, Pélissanne, Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France métropolitaine, 13330, France

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L’accès aux massifs forestiers est réglementé entre le 1er juin et le 30 septembre par arrêté préfectoral et peut l’être par arrêté municipal. Pour votre sécurité restez informé : www.myprovence.fr/ca-s-agite-dans-le-local/envie-de-balade